en bas, le titre de l’exposition qui a lieu chez Marie-Christine Gailloud-Matthieu, renvoie le regard par terre. C’était 2012 au musée d’art de Olten, où l’artiste avait versé un sol en béton liquide d’une surface de plus que 450m2. La performance qu’elle faisait lors du vernissage marquait une trace colorée, rouge sur le sol. Et celui ci se transformait pendant la durée de l’exposition sous les pas du public. Les planches en béton, coupées du sol et témoins de ces actions, sont devenues images en les mettant au mur à Lausanne.
Les deux vidéos montrent et le processus avec le béton liquide et la performance avec les éponges imprégnées de couler rouge. On les retrouvent, ces formes et structures bizarres, sur les inkjet prints où le regard se perd dans des paysages sous-marin. Katja Schenker utilise l’éponge comme un récipent sans paroi. Miraculeusement cet objèt moux et poreux est capable de conserver un liquide pour, soudain, le lâcher et perdre son contenu.
Ainsi les dessins de Katja Schenker avec le titre Margareten qui sont faits au crayon. Un trait infini crée un volume dens, de plomb, et en même temps en péril de dissolution.